Sonder les infinis : des particules au cosmos

L’Institut nation­al de physique nucléaire et de physique des par­tic­ules (IN2P3) du CNRS exerce les mis­sions nationales d’animation et de coor­di­na­tion dans les domaines de la physique nucléaire, de la physique des par­tic­ules et des astropar­tic­ules, des développe­ments tech­nologiques et des appli­ca­tions asso­ciées, notam­ment dans le champ de la san­té et de l’énergie. Ces recherch­es visent à explor­er la physique des par­tic­ules et des noy­aux atom­iques, les inter­ac­tions fon­da­men­tales et les con­nex­ions entre l’infiniment petit et l’infiniment grand.

Thématiques scientifiques

• Physique des particules et hadronique

• Physique nucléaire et Applications

• Astroparticules et cosmologie

• Accélérateurs, détecteurs et Technologies

• Calcul et données

Axes stratégiques

Recherche fondamentale : comprendre la matière
et l’Univers, leur constitution, leurs lois

Avec leurs homo­logues du monde entier, les chercheurs en physique sub­atomique ten­tent de répon­dre à trois grandes ques­tions fon­da­men­tales : quels sont les con­sti­tu­ants fon­da­men­taux du monde sub­atomique ? Quelle struc­ture pour la matière nucléaire ? De quoi est fait l’univers et com­ment se comporte-t-il ?

Des liens étroits avec d’autres disciplines

Les com­pé­tences sci­en­tifiques et instru­men­tales de l’institut sont mis­es au ser­vice d’autres champs sci­en­tifiques du CNRS : astro­physique, sci­ences chim­iques, physique des matéri­aux, sci­ences de la vie.

Des liens avec la société et le monde industriel

L’IN2P3 est impliqué dans la con­cep­tion de nou­veaux instru­ments pour le diag­nos­tic et la thérapie en médecine, dans les recherch­es sur le devenir des déchets radioac­t­ifs et sur les modes futurs de pro­duc­tion d’énergie nucléaire et dans la dif­fu­sion vers le monde de l’entreprise de ressources de hautes tech­nolo­gies. Il met à dis­po­si­tion ses com­pé­tences acquis­es dans le traite­ment infor­ma­tique de grandes mass­es de don­nées (grilles de calcul).

Des projets et des instruments de recherche transnationaux

Les recherch­es con­duites par l’IN2P3 néces­si­tent la mise en œuvre de très grands instru­ments. Elles sont menées au tra­vers de col­lab­o­ra­tions ou de pro­jets de recherche le plus sou­vent de dimen­sion européenne ou inter­na­tionale. Out­ils de base de la dis­ci­pline, les instru­ments util­isés sont :

• les accélérateurs de particules ou de noyaux

• les détecteurs de particules placés auprès d’accélérateurs de haute énergie ou dans les laboratoires souterrains ;

• les instruments pour observer les rayons cosmiques de haute énergie depuis le sol, dans l’espace ou sous la mer, afin d’étudier les phénomènes violents de l’univers ;

• les grandes matrices de capteurs ultrasensibles pour observer l’univers dans sa dimension cosmologique en lien avec la physique des particules.

Afin de faciliter la mise en com­mun et l’optimisation de ses ressources et com­pé­tences, l’institut s’est struc­turé en un nom­bre lim­ité de grands lab­o­ra­toires, infra­struc­tures et plate­formes tech­nologiques, tra­vail­lant en con­cer­ta­tion per­ma­nente entre eux et avec d’autres entités du CNRS, du CEA et d’universités ou d’instituts étrangers.

Valorisation de la recherche et partenariats industriels

La val­ori­sa­tion de la recherche auprès du tis­su économique et social con­stitue un axe impor­tant de la stratégie de l’institut.
Grâce à un réseau de cor­re­spon­dants de val­ori­sa­tion de lab­o­ra­toires et un coor­di­na­teur nation­al, l’institut val­orise les résul­tats de ses recherch­es et les savoir-faire dévelop­pés dans ses ser­vices tech­niques dans les domaines de la san­té (l’imagerie médi­cale notam­ment), du spa­tial, de l’environnement (mesure de basse radioac­tiv­ité grâce au réseau Bec­quer­el), et dans le domaine de l’électronique.